Je vois qu’il n’y a pas d’unanimité sur la date du mini colloque. Décidément elle semble être gravée dans le marbre pour je ne sais quelle raison. Mais je voudrais parler d’autres choses. C’est vrai qu’il est important que Messieurs Keïta et Alibert assistent aux différentes présentations mais cela ne me semble pas indispensable. On pourrait toujours leur envoyer le compte rendu du colloque.
Sérieux et crédibilité des boursiers
Je pense que notre crédibilité et notre sérieux s’apprécieront plus dans le temps que par rapport à la seule réussite du mini colloque. Il faudra que nous mettions en place une structure pérenne avec un projet clair et précis. Ceci nous permettra de faire du programme « 300 jeunes cadres » une réussite pour le Mali et pour nous.
Je propose que l’on soumette au comité d’encadrement de la cellule un rapport qui présente des doléances nous concernant. Un comité composé de boursiers pourra être créé à cet effet. Il sera chargé de recueillir, d’étudier les requêtes formulées avant de les remettre au comité d’encadrement. Bien sûr il ne s’agit pas d’exiger qu’on nous fournisse du travail avec un tel niveau de salaire mais de mettre au clair les objectifs même de la cellule 300 jeunes. Vous conviendrez avec moi qu’il ne suffit pas d’offrir des bourses et de suivre les bénéficiaires pendant les deux premières années avant de les laisser dans la nature. Ce n’est pas non plus assez de nous dire de rentrer et qu’on verra le reste une fois sur place au Mali. Il s’agit d’un investissement humain et financier lourd pour notre pays le Mali. Et comme tout investisseur « sérieux » le Mali est en droit d’exiger un retour sur investissement et doit tout mettre en œuvre à cet effet. Ce qui, de mon point de vue, n’est pas le cas aujourd’hui.
Bilan des 7 ans de la cellule
Il y a quelques questions qui me taraudent concernant les objectifs du programme 300 jeunes et les stratégies mises en œuvre pour qu’il soit une réussite. En voici quelques unes :
Quelles sont aujourd’hui les attentes du Mali vis-à-vis du programme et des boursiers ?
Qui est notre interlocuteur au quotidien?
Le programme a été initié il y a 7 ans déjà. Il y a eu 7 promotions et une centaine de boursiers (en comptant ceux qui ont terminé leurs études).
N’est-il pas temps de faire un bilan sérieux et de voir ce qui devrait être amélioré ?
Tout cela doit nous interpeller. Nous devons être fortement associés à tout ce qui concerne la cellule. Et ceci de façon très officielle. La réussite du programme en dépend.
Bien sûr nous ne sommes pas les seuls maliens étudiant à l’extérieur (heureusement d’ailleurs) mais nous avons un certain devoir envers le Mali. En effet le Mali nous a fait confiance en pariant sur notre potentiel. Notre reconnaissance face à cela peut se manifester de plusieurs manières. A nous de trouver comment !
Que Dieu bénisse le Mali.
